< Page:Merrill - Petits Poèmes d’automne, 1895.djvu
Cette page n’a pas encore été corrigée
Chantons de vieilles chansons
Pour l’amour du passé,
Et tels des enfants lançons
Tes fleurs au jour lassé.
On dit que sur la montagne
Tombe déjà la neige,
Mais qu’importe à qui regagne
L’âtre où le feu s’abrège ?
Ce sera bientôt pour nous
Baisers et bon sommeil,
Mienne, et dans nos bras jaloux
L’oubli du vieux soleil.
Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.