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O sœur ! ô sœur ! où sont les oiseaux
  Pépiant à tes doigts
Lorsque tu soufflais aux roseaux
  L’âme des bois ?

Ce vent venu du pays des fous
  Rebrousse au loin leurs vols ;
Ma sœur, va prier à genoux
  Les rossignols !

Oublie un peu que tout a été
  Tel un rêve en sommeil :
Les fleurs et les oiseaux d’été
  Et le soleil.

Des nénufars blancs et des iris
  Pour ma sœur des oiseaux,
Et pleurons les jours de jadis
  Au bord des eaux !

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