< Page:Merrill - Petits Poèmes d’automne, 1895.djvu
Cette page n’a pas encore été corrigée


Tôt tonneront, avec les cymbales,
Les tympanons des Barbares noirs,
Signal de la bataille des soirs
Qui cabrera les pâles cavales.

Les haches heurteront de l’estoc,
Les casques incrustés d’escarboucles,
D’où s’écrouleront, rouges, les boucles
Des Païens rebroussés sous le choc.

Et leur Prince, sonnant les alarmes,
S’échouera dans les flaques de sang
Aux foudres du cor retentissant
Par-dessus le vacarme des armes.

Je tordrai dans mon poing les cheveux
Des folles qui pleurent sous les tentes
La déroute des hordes chantantes
Dont elles assouvissaient les vœux.

    Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.