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N’ayant connu ni la magique épée
  Que ne rouille pas le sang des fleurs,
  Ni la parole de l’épopée
  Par laquelle s’enfuit l’heure en pleurs,

Il s’agenouilla, très las, dans la poudre
  De la route ouvert à tous les pas
  Où les chars font le bruit de la foudre
  Et leurs sonnailles celui d’un glas.

Quelles flûtes se dirent, dans les roses,
  La victoire du soir sur celui
  Qui crut servir l’esprit et les choses
  Du lendemain et de l’aujourd’hui ?

O pâle Enfant désireux des corolles,
  Close longtemps est la porte d’or
  Que seules descellent les paroles
  De ceux qu veulent le vrai trésor.

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