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élégante et bien prise. On l’appelait au collège le beau Sue (le bossu), car le calembour, cette plaie de l’esprit moderne, avait déjà cours sur la place. On prétendait que le beau Sue se changeait en Sue-le-fat (sulfate), quand il entrait dans le laboratoire paternel.
Nous avons oublié de dire que le docteur possédait un magnifique laboratoire.
Tous les lundis et tous les vendredis, il enseignait, dans son salon même, la botanique à une société féminine très choisie.
Grâce à ses aïeux, à une assez forte clientèle, à son ancien titre de médecin de l’Impératrice, à sa théorie sur les guillotinés et à beaucoup d’aplomb,
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