< Page:Mirecourt - Eugène Sue.djvu
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Ayez la complaisance, cher lecteur, d’écouter l’anecdote.

Sans être positivement affligé de l’épouvantable maladie qu’il prête au notaire Jacques Ferrand dans les Mystères, Eugène Sue, gâté par ses vieux triomphes, a la funeste manie de vouloir exercer chez toutes les femmes le droit de conquête.

Il ressemble à don Gusman, le cher homme, et ne connaît point d’obstacle.

Admis chez une très noble duchesse, et prenant ses bontés pour de tendres avances, il croit avoir touché son cœur, se précipité à ses genoux, lui adresse une déclaration brûlante, et s’oublie, dans son enthousiasme amoureux, jusqu’aux témérités les plus coupables.

    Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.