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suit la rue St-Martin jusqu’au boulevard ; il tourne à droite, fait deux cents pas, traverse la chaussée d’un pied leste, et le voilà dans son empire.
Les nymphes de l’endroit le cajolent et le courtisent pour obtenir dans la Lorgnette quelques lignes flatteuses ; mais en arrière elles se moquent de lui et le baptisent du nom de Jean-Jean.
Cette sotte dénomination provient du J. J. que le nouveau rédacteur place comme signature à la fin de ses articles.
Bientôt on ne se gêne plus, et la raillerie prend ses coudées franches.
— Eh ! bonjour, monsieur Jean-Jean ! crient ces dames. — Comment vous portez-vous, monsieur Jean-Jean ? — Tu
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