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naces de guillotine et de poignard nous ont beaucoup moins ému que cette plaisanterie de M. de Girardin.
Tuez-nous, morbleu ! mais ne nous vieillissez pas !
Après nous il restera des écrivains énergiques pour achever notre œuvre.
Les menaces ne réussissent qu’à nous décider de plus en plus à dire la vérité à notre siècle. On n’intimide que les hommes sans conscience et sans cœur.
Sur ce, que M. Scribe nous pardonne d’avoir dérobé quelques lignes à sa biographie. Nos adversaires ont tous les journaux pour l’attaque, et nous n’avons que nos petits livres pour la défense.
Eugène de Mirecourt.
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