< Page:Molière - L’Avare 1669.djvu
Cette page n’a pas encore été corrigée

Vous a-t-on bien reçu ?


Cléante

Fort bien, mais sans savoir qui j’étais, et c’est ce qui a fait tantôt la surprise de Mariane.


Harpagon

Lui avez-vous déclaré votre passion et le dessein où vous étiez de l’épouser ?


Cléante

Sans doute, et même j’en avais fait à sa mère quelque peu d’ouverture.


Harpagon

A-t-elle écouté, pour sa fille, votre proposition ?


Cléante

Oui, fort civilement.


Harpagon

Et la fille correspond-elle fort à votre amour ?


Cléante

Si j’en dois croire les apparences, je me persuade, mon père, qu’elle a quelque bonté pour moi.

HARPAGON, bas, à part __ Je suis bien aise d’avoir appris un tel secret, et voilà justement ce que je demandais. (Haut.) Oh ! sus, mon fils, savez-vous ce qu’il

    Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.