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POÈMES 225
La force exaspérée imprime un monstrueux vestige.
Le corps du fer pèse et la courbe de la terre plie.
Je vous annonce la venue du royaume humain.
Sous nos pieds la terre sémacie comme le corps oublié
dans la méditation.
Il se confirme que la tenace usurpation de l'homme sur
les anciens règnes approche de son triomphe.
Les pierres, les plantes et les bêtes sombrent dans
le déluge humain.
La poussière se fait chair et ne veut pas retourner en
poussière.
De gros os de fer^s' implantent dans le ciment impour-
rissable.
PIERRE DRIEU LA ROCHELLE
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