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674 LA NOUVELLE REVUE FRANÇAISE
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Calypso voit partir Ulysse. On a laissé tomber Didon. Tu feras poivrer ma pelisse Quand j'aurai gagné mon pardon. Dans la rue un moteur m'appelle. Son ralenti soyeux épelle Un chant nomade et reconnu. Adieu, mon exigeante hôtesse. L'exil nourrira la tristesse De la rose de ton pied nu.
JEAN PELLERIN
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