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826 LA NOUVELLE REVUE FRANÇAISE

GuENDOLEN. — Parti ! Ah ! tout nous menace !

MiLDRED. — Thorold aussi ?

GuENDOLEN. — J'ai réfléchi. D'abord nous allons conduire Mildred à sa chambre^ ensuite nous cher- cherons votre frère, et en route je vous dirai la chose la plus réconfortante du monde. Vous disiez qu'il y avait une clé à cette énigme. J'ai la clé, Austin ! Venez !

��ACTE III

��SCENE PREMIERE

(^Sous la fenêtre de Mildred.

V extrémité d'une avenue d'ifs ; à la fenêtre de Mildred, on aperçoit une lumière, derrière un panneau rouge.)

TRESHAM, parmi les arbres.

Ici encore ! Revenu chez moi ! Je ne sais plus me perdre. La lande, le verger... J'ai traversé des clairières, des fourrés, des sentiers obscurs, qui jadis me menaient dans de grandes profondeurs vertes et sauvages, où s'égaraient mes pas de jeune garçon en mal d'aventure. Mais maintenant, tôt ou tard, tout aboutit ici ; la plus noire ombre s'entr'ouvre, les troncs pressés des arbres s'écartent, et le donjon gris que j'avais fui vient à ma rencontre. La rivière même met son bras autour de moi

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