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SUR UN « SYSTÈME

DES BEAUX-ARTS »

��Dans l'état présent des arts, rien ne nous manque autant qu'une ferme esthétique ; mais il s'en faut qu'elle soit généralement désirée.

Les motifs de défiance sont assez forts. Ils ne se laissent pas tous réduire au mépris de l'intelligence, à l'adoration de l'instinct. Pour l'intelligence même, on peut craindre la tyrannie de formules qui la tiendraient emprisonnée. Au temps même où les Français furent le plus près de s'entendre sur la nature du beau, ce ne sont pas les Arts poétiques ou les Essais sur le Goût qui ont formé le meilleur de leur culture, mais bien l'examen et la discussion des ouvrages de l'esprit. Au rebours de l'Alle- magne, chez nous les critiques ont eu plus d'influence que les esthéticiens. Et nous n'y avons rien perdu : si

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