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Tu peux repousser l’infini
Qui n’est fait que de ta croissance,
Et de la tombe jusqu’au nid
Te sentir toute Connaissance !…
Mais ce vieil amateur d’échecs,
Dans l’or oisif des soleils secs,
Sur ton branchage vient se tordre,
Et parmi l’étincellement,
De sa queue éternellement
Éternellement le bout mordre…


PAUL VALÉRY
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