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Derrière les persiennes closes,
On sait qu'il est un salon frais
Avec un grand fauteuil auprès
De rideaux de cretonne rose.
L'ombre n'a que notre dédain :
Midi dans l’air dansant qui sonne
Nous fascine et nous emprisonne ;
Midi règne dans le jardin.
Un rayon de soleil irise
Le jet d’eau fin qui retombait ;
Tout désir fond comme un sorbet...
Tout souvenir se subtilise...
On ne sait plus, on ne sait pas.
C’est la fin de toute énergie ;
Toute l'ombre se réfugie
Sous les feuilles du catalpa.
Petites fleurs des plates-bandes
C’est un Dimanche et c’est midi !
Écoutez la voix qui vous dit
La naissance de Mélisande !
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