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présente. (à Marie) Approchez, mon enfant, ne tremblez

pas ainsi.


Mlle Dupré, de manière à être entendue de la marquise, qui parait absorbée dans ses réflexions.

Quel air gauche !


LE BARON, à Simon.

Elle est vraiment fort jolie, ta filleule.


SIMON, inquiet.

Eh ! mon Dieu oui ; mais soyez tranquille, monsieur le Baron, c’est bien la plus honnête fille…


Mlle Dupré, sèchement.

Je le crois bien, à cet âge-là.


LE BARON, à Marie.

Vous avez été, m’a-t-on dit, au service d’une dame respectable ?


MARIE.

Oui, monsieur, je suis entrée chez elle à quatorze ans.


LA MARQUISE, sortant de sa rêverie.

Approchez, mon enfant, comment vous nommez-vous ?


MARIE.

Marie.


LA MARQUISE.

Vous êtes née dans ce village ?


MARIE.

Oui, madame.

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