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NOA NOA

  À lors l’astre, avec un cri de victoire,
  Au sommet des cieux prenant son essor,
  Éblouira l’infini de sa gloire
  Aux trois feux d’azur, d’émeraude et d’or.

  — Qui sait, maintenant, où le sort l’entraine,
  Astre errant qu’habite un peuple de morts ?
  — Va ! son but est beau, sa course est certaine,
  Car il est guidé par le Forts des Forts !

  Car Taaroa, le Maitre Sublime,
  Gouvernant les bonds de l’astre éperdu,
  Est, comme autrefois, assis sur la cime
  Où fuma le sang qui lui était dû !

À l’ombre du manguier colossal, à mi-voix…

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