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II
L y a dans les pays de colonisation, aux jours
de grisaille, une tristesse latente qui s’infiltre
en l’âme, la noyant toute d’une mélancolie
terne.
L’idée s’impose de la désolation.
La hache a abattu les arbres. Elle a fait reculer la forêt. À sa place, se dressent des villages hâtivement construits, aux maisons rustiques de bois brut.
Pas d’enclos, pas de verdure, pas de jardins.
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