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APRÈS NOUS LA FIN DU MONDE



Au citoyen Eugène Chatelain.


À Compiègne, un soir,
Pieuvres de boudoir
Et maréchaux de la prime,
Au feu provoquant
D’un souper-volcan,
Portent l’orgie au sublime.
L’or respiré
L’or dévoré,
Débonde ;
Les yeux, les voix
Chantent à la fois
Sa ronde.
Chacun crie : Encor !
Vivons sans report !
Après nous la fin du monde !

Un toast à l’argent,
Le suprême agent,
Dit le Titan de la banque,
La richesse est tout,
Retournons l’atout,
Ce n’est pas l’enjeu qui manque.

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