COMMENTAIRE.

tifpice de l’édition que nous fuivons. C’ejî^ pour chacune des quatre premières parties, la révijion définitive fixée par Rabelais lui-même ; pour la cinquième partie, la pre- mière des publications faites après fa mdH.

Comme Je l’ai déjà dit dans /’Avertiflement du tome I, je me fuis attaché à reproduire avec exactitude le texte, l’orthographe, &" même la ponctuation des éditions origi- nales. Ce fyjième, enfin adopté pour les textes, qu’il n’eji plus de mode d’altérer, commence à prévaloir auj/l quant à l’orthographe, mais ejl, Je dois en convenir, fort dif- cuté en ce qui touche la ponEluation^J’ ai indiqué les motifs qui me l’ont fait préférer, même à cet égard ; J’y revien- drai avec plus de détails, &", Je Vcfpère, avec des preuves décifives, dans /’Introduclion grammaticale qui précédera le Gloffaire.

Néanmoins, comme les éditions du XVI’ fiècle font loin d’être d’une correclion abfolue, il a fallu quelquefois faire difparaitre une erreur évidente, ou fubjiituer à une leçon obfcurcjune leçon plus claire ^ tirée des éditions antérieures. C’eft à ces befoins que pourvoient celles de nos notes qui font relatives au texte ; ajoutons tout bas qu’elles corrigent auffi à l’occafion, plus commodément que ne le ferait un errata ordinaire, les fautes, par bonheur ajfe^ peu nom- breufes, qui ont échappé foit à nous, f oit à l’imprimeur.

l^s Variantes qui préfentent un certain intérêt hifto- rique ou littéraire ont été toutes reproduites dans ce com- mentaire ; les unes indiquent les conceffions que Rabelais a été contraint de faire CT les réferves relatives qu’il a du apporter à une indépendance qui nous femble aujourd’hui fi abfolue ; les autres nous font pénétrer dans les fecrets de fa compofition, (S’ nous montrent les diverfes retouches qui ont donné à fes peintures le mouvement ÇS" la vivacité de colons que nous admirons. Les variantes philologiques