TIERS LIVRE, T. II, P. 2-7. 22 1
Que receuras fi ce liure veux lire, Et d’iceluy le fens prendre as dellr ; Vueille donc prendre à le lire loilîr, Et que ce foit auec intelligence. Si tu le fays, propos de grand’ plaifance Tu y verrasj & moult prouffiteras, Et fi tiendras en grand refiouyffancc Le tien Efprit, & ton temps pafferas.
Page 5, 1. 5 : Bcuueurs trefillujires^ & vous Gout- teux trefprecieux. Voyez ci-dessus, p. 59^ la note sur la 1. 2 de la p. 3 de Gargantua.
L. 12 : L’iiueugle né tant renommé par les trejfacrc’s bibles. S. Matthieu, xx, 30-34 ; S. Marc, x, 46-52 ; S. Luc, XVIII, 35-42 ; S. Jean, ix.
L. dernière : En lopinant opiner. Ce jeu de mots sur lopiner. prendre un lopin, un morceau, et opiner^ don- ner son opinion, se retrouve dans le premier des Deux Dialogues du nouueau langage François^ italianire (En- uers, G. Niergue, 1579, p. 230) :
« Celtophile… Quand ceux qui font auprès d’vn roy opinent diuerfement, il aduient fouuent que le mauuais confeil eft fuiui, le bon eft laifle.
« Philavsone. Mais ce mauuais confeil vient fou- uent de ce que ceux qui opinent, lopinent, ou pour le moins veulent lopiner. Et ù fin que demeurans en la bonne grâce, ils emportent vn iour le lopin auquel ils bayent, ils accommodent leur harangue à cela à quoy le prince encline defla plus. »
Page 6, 1. 6 : Du fang de Phrygie extraicl^. A en croire nos anciennes chroniques, la France aurait été peuplée par des Troyens fugitifs guidés par Francus, fils d’Hector.
L. 23 : Philippe roy de Macedonie entreprini ajjleger &’ ruiner Corinthe… Tout ce qui suit, jusqu’à la fin de la page 8, est une imitation et un développement d’un passage du traité de Lucien, intitulé : Comment on doit écrire Vliistoire.
Page 7, 1. 29 : Au combat couraigeufes. Rabelais ne