< Page:Rabelais marty-laveaux 04.djvu
Cette page n’a pas encore été corrigée

LETTRES. DOCUMEN-TS. 397

L’attribution à notre auteur des vers qu’elle inspira au tiers intervenant dans la querelle se recommande par beaucoup de vraisemblance. Mais nous avons peine à comprendre que le l’ecueil qui les contient, œuvre d’un copiste dont l’ignorance éclate à chaque page, ait pu ètre^ avec insistance, présenté comme un manuscrit autographe de Rabelais. Voy. le, Bullet’ui des arts^t.Y^ p. 316, 354, 359, 387, 423, et François Ra.helj.lsy s j. vie et ses ouvrages^ par P.-L. Jacob, bibliophile, en tête de l’édition illustrée de 1854, in-4, p. 31. »

Page 380 : A ]MOiNS^.. Antoine Hvllet. Cette lettre se trouve dans le Registre Journal de P. de l’Estoile ; elle y est précédée de la note suivante : « Le jeudi 22 (janvier 1609) M. Du Puy m’a donné la fuivante lettre de Rabelais, plaifante, mais véritable, extraite de l’original. »

L. $ : He Pater RcuerendiJJlme… Ceci est emprunté au délire de Patelin :

Magistcr amantiflimc, Pater reuerendiffime, Quomodo brûlis ? quac noua ? Parifius non funt oua.

{Farce de Patelin, p. 6i.)

(I Maître très aimé, père très vénérable, comment brûles-tu ? Quelles nouvelles ? A Paris, il n’y a pas d’œufs. »

L. dernière : De… enuckando. « Sur l’ancien droit à éclaircir. » Équivoque entre //^5^. droit, etyV^i^, boisson, vin.

Page 381, 1. 2 : Ergo… tardare. « Viens donc, sei- gneur, veuille ne point tarder. »

L. 3 : Saillis… eft. « Ce qui doit être sauf étant sauf, cela veut dire, ceci veut dire. )’

Page 382 : A monsievr le doctevr Rabe- lais. Ces lettres de Pélissier, tirées du ms. 142 de la Bibliothèque d’Aix, ont été communiquées au Comité des travaux historiques et des Sociétés savantes

    Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.