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Parsifal au Mont Salvat


à Jules Le Bayon.


Aux bleus confins lointains d’un rêve immaculé,
Parsifal apparaît qui reconquit la Lance ;
L’aube baise ses mains et ses yeux étoilés
Reflètent à jamais l’ineffable Silence.

Un printemps éternel au Mont Salvat l’accueille
Épris de ces doux yeux où le Seigneur réside,
Ses cheveux sont un nimbe et la rose s’effeuille
Aux plis harmonieux de sa robe candide.

Ô lins fins éplorés ainsi que des prières
Autour d’un corps gracile imprégné de son Dieu,
Gloire des cheveux blonds frissonnant aux lumières
Qui dorment dans la paix mystique du Saint Lieu.

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