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La fourmilière était vide. De la terre fraîchement remuée indiquait les canaux de communication creusés et comblés hier. J’errai longtemps, pensif dans l’immense cité morte à laquelle ne manquaient que des habitants. Or, tandis que ma pensée droite revoyait nos bandes méchantes, mon cerveau gauche apercevait un volcan qui lance des laves et des flammes. Je regardais une fourmilière abandonnée, mais mes souvenirs revoyaient les gravures d’un gros livre et me murmuraient un nom mélancolique : Pompéï.

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