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s’était laissée emporter elle aussi par la folie guerrière et qu’elle était morte victime d’un courage désarmé.

Je passai le reste de la nuit auprès de cet être laid, mais qui avait connu l’amour. Je sentais que sa mort ne me délivrerait point. Mes pensées d’eunuque désespéré seraient peuplées de son fantôme, mon amour fou s’aiguiserait de remords et je me maudirais d’avoir supprimé pour toujours l’étrange caresse de sa bouche ouverte et contente où jna bouche versait de la nourriture.

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