Dans le tome X, une correction est à faire page 344, à la note. J’y disais : M. Royer-Collard eut toujours un grand goût pour Tocqueville. Il aurait pu lui dire, en effet, comme Voltaire le dit un jour au chevalier de Boufflers « Et j’aime en vous mon héritier ». Le baron Gaston de Flotte, un vrai lettré, un esprit cultivé et bienveillant, et de plus un esprit juste, qui souffre à la vue de la moindre erreur comme souffre un musicien à l’audition d’une fausse note, m’avertit que ce n’est pas à Boufflers, mais que c’est à François de Neufchâteau que Voltaire a dit cela :
Si vous brillez à votre aurore,
Quand je m’éteins à mon couchant…
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Il faut bien que l’on me succède,
Et j’aime en vous mon héritier.