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Ordonio, avec intention.) Je vous salue, messire, car vous nous

quittez ?


ORDONIO, d’un air dégagé.

Mon révérend, je vous baise les mains.


LE CHANOINE, haut, à Cosima.

Ne vous dérangez pas, ma nièce, restez ! Je reconduirai ces messieurs.


COSIMA, hors d’elle-même et se traînant à peine.

Je veux vous voir monter à cheval, messieurs.


FARGANACCIO.

Vous verrez que je n’y ai pas mauvaise façon.


MALAVOLTI.

Non ! pour un homme de son âge !


COSIMA, s’approche d’Ordonio avec une sorte de désespoir et près de s’oublier ; Ordonio recule.

ORDONIO, à Néri.

Néri, donnez le bras à madame, puisqu’elle veut absolument prendre la peine de nous reconduire.


COSIMA, à part, tout près de tomber.

Mon Dieu !

Tous sortent. — Pascalina, portant un flambeau et suivant les personnages précédents, est arrêtée par Alvise au moment où elle va sortir.




Scène VIII

PASCALINA, ALVISE, en tenue de voyage.

PASCALINA.

Jésus, Maria !… Qui êtes-vous ?… Je crie au voleur, d’abord !


ALVISE.

Tais-toi, folle ! ne me reconnais-tu pas ?


PASCALINA, laissant tomber son flambeau.

Ah ! notre maître !…


ALVISE.

Oui, mon enfant, ne fais pas de bruit. Je suis entré par la petite porte du parc J’ai laissé mon cheval attaché à un ar-

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