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CHARLES DUVERNET


Ce n’est pas sous le coup d’une douleur personnelle très-profonde qu’il m’est facile d’apprécier par écrit le vieil ami que je viens de perdre, Charles Robin-Duvernet, quoique plus jeune que moi de quelques années, avait été mon camarade d’enfance. Nous ne nous étions jamais perdus de vue, jamais refroidis, et son mariage, en me donnant une fille adoptive de plus, n’avait fait que resserrer les liens de notre amitié. Son père, après avoir été l’ami du mien, était resté celui de ma famille. L’affection des familles entre elles crée une fraternité véritable entre ceux qui sont destinés à les perpétuer.

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