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sonnes de leur intimité, parmi lesquelles M. de

Salcède paraissait tenir le premier rang. On en causait à l’office. Les gens de la maison assuraient que madame de Montesparre avait une préférence évidente pour le jeune marquis, et tous faisaient des vœux pour qu’il succédât au vieux baron de Montesparre, que personne ne regrettait. Il était bien jeune, ce bel Alphonse, pour devenir l’époux d’une veuve déjà faite : mais il était si raisonnable, si studieux, si doux ! Il paraissait adorer le petit Ange de Montesparre, « M. Ange, » comme on l’appelait. Il lui serait un excellent père. Madame n’était pas, à beaucoup près, aussi riche que le marquis, mais qu’importe quand on s’aime ? Donc, ils s’aimaient ; tout le monde le croyait, excepté votre serviteur.

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