< Page:Sand - Francia.djvu
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
LOUISE.
Trouvez-vous que j’ai l’air de me moquer de vous ?
VALROGER.
Parfaitement.
LOUISE.
Oh ! l’homme habile ! Eh bien ! on vous a surfait, vous êtes un bon jeune homme, vous n’avez jamais rien lu dans les yeux d’une femme.
VALROGER.
D’une femme comme vous, c’est possible.
LOUISE.
Quelle femme suis-je donc ?
VALROGER.
Un sphinx ! Je n’ai jamais vu tant d’aplomb dans le dédain.
LOUISE.
Et moi, je n’ai jamais vu tant d’obstination dans la méfiance. Voyons, par quoi faut-il vous jurer que je vous aime ?
VALROGER, riant.
Vous m’aimez, vous !
Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.