< Page:Sand - Francia.djvu
Cette page n’a pas encore été corrigée

localités et dressé son plan, la maison que je

vais habiter n’est séparée de la vôtre que par un grand hôtel…

— Oui, c’est l’hôtel de madame de S…, qui est absente. Beaucoup d’hôtels sont vides par la crainte qu’on a eue du siége de Paris.

— Il y a un jardin à cet hôtel, un jardin très-touffu qui touche au vôtre. Le mur n’est pas élevé.

— Ne faites pas de folies ! Les gens de madame de S… parleraient.

— On les payera bien, ou on trompera leur surveillance. Ne craignez rien avec moi, âme de ma vie ! je serai aussi prudent qu’audacieux, c’est le caractère de ma race.

Ils furent interrompus par les visites qui arrivaient. Mourzakine procura un vrai triomphe à la marquise en se montrant très-réservé auprès des autres femmes.

Le jour suivant, l’Opéra offrait le plus brillant spectacle. Toute la haute société de Paris se pressait dans la salle, les femmes dans tout l’éclat

    Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.