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HÉLÈNE.
Eh bien ?…
MARCUS.
Avec cette prévision fâcheuse, il te faudrait un bon parti pour conjurer le désastre et je ne suis pas ce parti-là.
HÉLÈNE.
Un parti ? je ne sais vraiment pas de quoi tu me parles !
MARCUS.
D’autant plus que tu ne m’écoutes pas.
HÉLÈNE.
Si fait ! Je croyais voir monsieur Maxwell dans le jardin.
MARCUS, avec dépit.
Il viendra, sois tranquille, car il vient tous les jours, n’est-ce pas ?
HÉLÈNE.
Oh ! oui, tous les jours ! Il est si bon !
MARCUS.
Accorde-moi un dernier moment d’attention et je te laisse. Si, comme le dit Barthez, tu conserves ta position et que je t’épouse, je reste ton obligé.
HÉLÈNE.
Eh bien, tu y consens ?…
MARCUS.
J’ai accepté, mais j’en souffre !
HÉLÈNE.
Depuis quand ?…
MARCUS.
Depuis que monsieur Maxwell m’a fait sentir qu’il fallait montrer une passion… échevelée, pour mériter ta générosité…
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