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vivre, je connais les devoirs que m’impose

votre alliance. La république a pu abolir les titres ; pour moi, vous êtes toujours marquise de La Rochelandier. Votre nom, le nom de mon gendre me défend de rentrer dans les affaires. Je sais ce que je vous dois, et je ne l’oublierai jamais. Quand on a l’honneur de tenir à une race de preux, il ne faut pas déroger. Que diraient les aïeux de votre fils, que diraient toutes ces figures vénérables qui nous regardent, qui nous écoutent, si le beau-père d’un La Rochelandier se mêlait de commerce ou d’industrie ? Je n’ai pas de blason, mais je dois prendre soin du vôtre.

— Noble ami, vos scrupules vous honorent ; cependant vous allez trop loin. Malgré son profond respect pour le nom de ses ancêtres, Gaston, j’en suis sûre, vous verrait sans chagrin, sans dépit, recommencer de

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