< Page:Sandeau - Sacs et parchemins.djvu
Cette page a été validée par deux contributeurs.

lement : sa maison était montée sur un

grand pied. Dix chevaux piaffaient dans les écuries ; un coupé, une calèche et un char-à-banc se prélassaient sous la remise. Les chenils regorgeaient de chiens, les antichambres de laquais, les cuisines de marmitons. Plus d’une fois M. Levrault daigna exprimer sa satisfaction à maître Jolibois, qui marchait près de lui, le chapeau à la main, dans une altitude modeste et respectueuse.

— C’est bien, Jolibois, c’est bien, répétait-il de temps à autre en lui frappant amicalement sur l’épaule. Il trouva bien quelque chose à reprendre dans la physionomie du château, dont l’architecture n’avait rien de militaire : ni tours, ni créneaux, ni meurtrières. Cette demeure lui paraissait un peu bourgeoise ; mais, en résumé, il n’avait qu’à se louer du zèle de son intendant.

Le lendemain, au soleil levant, maître

    Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.