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CRESCENDO.

À madamigelle.


LE BARON.

Au contraire : à madame, madame la comtesse Amélie.


CRESCENDO.

Ah ! madame ! c’est différent. Je m’en étais toujours douté. C’est qu’il est étonnant que nous n’ayons pas encore vou monsieur le comte. Il doit s’estimer bien heureux, monsieur le comte ; et il faut que madame se soit mariée bien jeune… Mais, pardon ; c’est que, voyez-vous, l’amour et la jeunesse…

L’amor è la gioventù…

J’ai un rondeau là-dessus. (Se frappant le front.) Attendez : c’est la fin de mon grand air. Depuis deux jours je la guettais :

Crudel tyran !… ah ! ah ! ah ! ah !

J’y suis ; je coûts profiter de l’inspiration.


AMÉLIE.

Prenez garde qu’elle ne vous mène trop loin.


CRESCENDO.

Soyez tranquille, je ne passerai pas l’heure du dîner.

(Il sort en chantant et en gesticulant.)
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