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et tu n as pas dormi cette nuit. Mon appartement était près du tien, et je t’ai entendue parler tout haut ; je t’ai entendue marcher : cela ne t’est jamais arrivé ; et ce n’est que depuis quelque temps. Allons, Cécile, un peu de courage, un peu de fermeté.


CÉCILE.

Ah ! pourvu que je ne le voie pas, je vous promets tout.


Scène III.

Les précédens ; MARIE.

MARIE, accourant.

Voici M. Frédéric, et sans doute son coureur avec la corbeille, car j’ai cru apercevoir près de lui une espèce de postillon. Ils sont au bout de l’avenue… Mais l’on vous attend dans le salon.


DORMEUIL.

Nous y allons. (Donnant la main à sa fille.) Tu diras à Frédéric de nous rejoindre.

(Il sort par la droite.)

MARIE, bas à Cécile.

Eh bien ! mademoiselle !


CÉCILE.

Rien n’est changé ; mais n’importe… J’ai parlé à mon père, et je suis plus tranquille ; suis-moi.

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