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Scène VI.
FRÉDÉRIC, paraissant aux croisées du fond,
GUSTAVE, BAPTISTE.
GUSTAVE, BAPTISTE.
FRÉDÉRIC, tient à la main un fusil et une carnassière qu’il jette à terre en entrant.
Holà ! hé ! quelqu’un ! Moi, je n’aime pas à faire mon entrée incognito. (À Gustave et à Baptiste qui entrent.) Eh ! arrivez donc, mes amis, et n’ayez pas peur : vous êtes chez moi.
GUSTAVE.
Mon cher Frédéric, que ne te dois-je pas !
FRÉDÉRIC.
Allons donc, ne parlons pas de cela. Ce pauvre Baptiste n’est pas encore revenu de sa frayeur.
BAPTISTE.
Non, il n’y a pas de quoi : quand on vient de se trouver entre le feu et l’eau !
FRÉDÉRIC.
Ma foi, je me suis rencontré là bien à point. J’arrivais au haut de la montagne, lorsque j’aperçois une chaise de poste emportée par deux chevaux fougueux qui avaient quitté la grande route, et se dirigeaient vers un précipice.
BAPTISTE.
Je le vois encore d’ici : deux cents toises de profondeur !
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