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Scène III.

CHARLES, M. DE ROBERVILLE, retenant CHARLES
par le bras.

ROBERVILLE.

Restez, restez, monsieur ; voilà donc comme vous vous livrez à l’étude ! Croyez-vous que c’est ainsi que j’ai fait ma fortune, et que je sois devenu un des premiers propriétaires de la Brie ?

Air du vaudeville de Gusman d’Alfarache.

Demeurer au septième étage,
Ne sortir qu’une fois par mois,
Lire et prier… c’était l’usage
De la jeunesse d’autrefois !
Prenant ses goûts pour des oracles,
Traitant son maître de pédant,
Et faisant son droit aux spectacles,
Telle est la jeunesse à présent !


CHARLES.
Même air.

Ainsi que vous je rends hommage
À la jeunesse d’autrefois :
Mais permettez que, de notre âge,
J’ose ici défendre les droits.
Nourrie au sein de la victoire,
Pour son pays prête à donner son sang,
Aimant les beaux arts et la gloire,
Telle est la jeunesse à présent !


ROBERVILLE.

Je vous préviens, monsieur, que je ne me laisserai pas séduire par vos belles paroles ; j’ai pris un parti, et vous apprendrez mes résolutions.

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