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Entends-tu l’appel qui sonne ?

R’lan tan plan, lironfa, lironfa ;

Lorsque le devoir l’ordonne,

Faut toujours qu’un tambour soit là. (Bis)


TOUS.

Entends-tu, etc.

(Pendant ce couplet, ils se sont mis sous les armes, et sur deux rangs.)

LE CAPITAINE.

Portez armes !


MADAME DE VERSAC, au public.

À l’appel toujours docile,

Aucun de vous n’y manqua ;

Et lorsque du Vaudeville

Le tambourin vous dira :

Entends-tu l’appel qui sonne ?


L’ÉVEILLÉ.

R’lan tan plan, rangeons-nous sous ses lois.


MADAME DE VERSAC.

Au signal que l’on vous donne,

Daignez répondre quelquefois. (Bis)


TOUS.

Entends-tu l’appel qui sonne ?


LE CAPITAINE.

Présentez armes !

(Ils présentent les armes au public.
— Roulement. — La toile tombe.)

FIN D’UNE NUIT DE LA GARDE NATIONALE.
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