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maîtresse, mais si je vous y accompagnais… (

regardant

Edmond.) Edmond a tressailli.


CAROLINE.

Vous, monsieur, qui ne venez jamais chez ma tante, qui êtes brouillé avec elle ?


DENNEVILLE, à part.

Cela la contrarie.


CAROLINE.

Comme vous le disiez ce matin, cela paraîtrait fort singulier. D’ailleurs, vous avez, sans doute, pour votre soirée d’autres occupations, plus agréables, qui vous retiendront.


DENNEVILLE, à part, les regardant.

Ils sont d’accord. (haut à Caroline.) De quelles occupations voulez-vous parler ?


CAROLINE.

Que sais-je ? de celles que les maris ont toujours, et que les femmes ne peuvent connaître.


DENNEVILLE, à part.

Quelle idée ! soupçonnerait-elle ?…


CAROLINE.

Je vous laisse, monsieur. (passant entre Denneville et Edmond. À Edmond.) À tantôt, monsieur Edmond.


EDMOND.
Air : Travaillons, mesdemoiselles.

Adieu donc, adieu, madame,
Ah ! n’allez pas oublier
L’honneur qu’ici je réclame ;
Je suis votre chevalier.

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