< Page:Scribe - Théâtre, 12.djvu
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


SCHULTZ, à Reynolds.

Et quand vous connaîtrez la personne… c’est une surprise que je vous ménage. L’important maintenant est de partir ; car, pour aller dîner à la campagne, à six lieues d’ici, nous n’avons pas de temps à perdre, et il faut vous habiller ; entendez-vous ?


REYNOLDS, qui écrit toujours.

M’habiller, et pourquoi ?


SCHULTZ, à Hantz.

Ce serait trop long à lui expliquer. Préparons ses affaires, une toilette de prétendu ; linge blanc, bas de soie, habit neuf, s’il y en a ; car avec les philosophes et les penseurs, il faut penser à tout.

(Il entre avec Hantz dans la chambre de Reynolds.)

Scène X.

REYNOLDS, FRÉDÉRIC.

FRÉDÉRIC.

Il me tardait, monsieur, que nous fussions seuls.


REYNOLDS.

Et moi aussi ; plus je suis seul, et plus cela me convient.


FRÉDÉRIC, sèchement.

Je ne vous tiendrai pas long-temps ; cinq minutes seulement. (Reynolds tire sa montre.) Vous allez vous marier ?


REYNOLDS.

Oui, monsieur ; mon docteur le veut.


FRÉDÉRIC.

Vous épousez la nièce de M. de Wurtzbourg ?

    Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.