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où j’étais bedeau et suisse à Cologne, et j’étais bien

malheureux.


REYNOLDS, écrivant toujours.

Ta femme avait donc un amant ?


HANTZ.

Non, monsieur… elle en avait deux.


REYNOLDS, laissant tomber sa plume.

C’est étonnant. (Cherchant son cahier et se rappelant qu’il l’a jeté sur le guéridon ; il le montre à Hantz, en lui disant.) Donne-moi ce cahier. (Hantz le lui apporte.) C’est un nouvel argument que je te devrai, et que je veux y inscrire. Mais auparavant porte cette lettre à madame de Wurtzbourg, et l’autre à M. Frédéric Stop.


HANTZ.

Soyez tranquille, je n’y manquerai pas, et ils l’auront dans un instant.

(Il fait quelques pas vers la porte.)

REYNOLDS, qui est prêt à écrire sur son cahier.

Tu as dit deux ?


HANTZ, s’arrêtant et revenant auprès de Reynolds.

Oui, monsieur, le loueur de chaises et le sonneur de cloches.


REYNOLDS.

Le sonneur…


HANTZ.

Tout le monde vous le dira ; cela a fait assez de bruit dans la ville. Je vais porter vos deux lettres.

(Il sort.)
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