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Et du trouble soudain que j’éprouve à ses yeux,
Je ne puis encore être le maître.</small>


HÉLÈNE.

Qui se serait attendu à vous trouver ici, dans cette campagne ?… et que vous faites bien d’arriver pour me défendre, me protéger. Imaginez-vous qu’on veut me faire épouser un homme très riche, que je déteste ! que j’abhorre !


REYNOLDS, avec intérêt.

Et qui donc ?


HÉLÈNE.

Le comte Frankeinsten.


REYNOLDS, stupéfait.

Est-il possible !… est-ce que c’est vous, Hélène, qui êtes la nièce de M. de Wurtzbourg ?


HÉLÈNE.

Hélas ! oui.


REYNOLDS, la regardant avec émotion.

Je n’en puis revenir encore. (Tristement.) Et vous détestez ce pauvre comte, sans le connaître ?


HÉLÈNE.

Certainement.


REYNOLDS.

Et quand vous le connaîtrez !


HÉLÈNE.

Ce sera bien pire encore.


REYNOLDS.

Et pourquoi ?


HÉLÈNE.

Parce que je ne veux ni de son titre, ni de sa for-

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