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Scène XIII.

Les précédens ; madame DE WURTZBOURG, SCHULTZ, FRÉDÉRIC.

MADAME DE WURTZBOURG, entrant en causant avec Schultz.

Oui, docteur, voici un billet qu’il vient de m’envoyer, et par lequel il renonce de lui-même à la main de ma nièce.


HÉLÈNE.

Lui !


M. DE WURTZBOURG.

Je ne puis le croire.


FRÉDÉRIC, bas à madame de Wurtzbourg.

Et moi, je m’en doutais ; mes menaces ont fait de l’effet… le savant a eu peur.


SCHULTZ.

Un refus… une rupture ! après le mal que je me suis donné !… Comment ! le mariage était conclu, convenu et arrangé, je le quitte pour une heure seulement… et à mon retour, tout est brouillé, tout est rompu !… C’est ce que nous verrons.


HÉLÈNE.

Tout est fini !… il n’y a plus d’espoir.


SCHULTZ.

Pour nous autres médecins, il y en a toujours… Mais qu’est devenu le malade ?… qu’on le voie, qu’on s’explique… Où est-il ?


M. DE WURTZBOURG.

Au bord de la rivière, avec des livres.

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