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dans nos bois ces habitans de Paris, ces heureux du
jour.
SOPHIE.
Ces couples qui vont se promener le dimanche ?
MADAME DE BLANGY.
Cela m’impatiente.
SOPHIE, à part.
Moi ? il n’y a que cela qui m’amuse.
MADAME DE BLANGY.
Heureusement nous n’avons pas long-temps à rester ici. (À M. de Courcelles.) Vous êtes-vous occupé de ma maison de Fontainebleau ?
M. DE COURCELLES.
C’est une affaire terminée.
MADAME DE BLANGY.
Tant mieux ! Je pourrai donc dès demain m’y établir.
M. DE COURCELLES.
Il faut que la maison soit vacante ; ce qui, malgré mes instances, n’aura peut-être lieu qu’à la fin de la semaine. Du reste, on doit vous en écrire aujourd’hui ou demain…
MADAME DE BLANGY.
Voilà qui me contrarie beaucoup.
M. DE COURCELLES.
Pourquoi donc ?
MADAME DE BLANGY.
C’est que celle-ci est déjà louée.
M. DE COURCELLES.
Vraiment ?
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