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MADAME DE BLANGY.
Ici du moins vous trouverez des cœurs qui sauront compatir à vos maux. Nous parlerons d’elle. C’est facile, puisque nous serons voisins.
M. DE BUSSIÈRES.
En effet, je n’aurai qu’à franchir la haie de votre jardin.
MADAME DE BLANGY.
Dites du vôtre ; car il vous appartient.
M. DE BUSSIÈRES.
Eh bien ! madame, du nôtre.
MADAME DE BLANGY.
C’est mieux. Nous voici à l’automne, et les soirées sont si longues…
M. DE BUSSIÈRES.
Nos souvenirs les abrégeront… Nous causerons, nous lirons ensemble.
MADAME DE BLANGY.
C’est à deux surtout qu’on peut bien apprécier le charme de la douleur.
M. DE BUSSIÈRES.
Et de la solitude. Ah ! que j’ai été bien inspiré en cherchant cet asile.
MADAME DE BLANGY, avec impatience.
Qui vient là ?
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