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LORD DERBY.
Rien, morbleu !… (Haut.) Mais ce gaillard-là, qui n’est pas prévenu, est capable de ne pas la manquer.
FARDOWE, à Julien.
Tu as toujours ton billet ?
JULIEN.
Oui, monsieur, le n° 3.
LORD DERBY, à part.
Juste, avant lui.
FARDOWE.
Est-ce que tu n’as trouvé personne qui voulût le prendre ?
JULIEN.
Si, monsieur. Mais je me le suis pris moi-même, parce que j’ai bonne idée, de mon fusil, qui ne manque jamais son coup sur des perdrix ; ainsi, je me suis dit : sur une poularde…
FARDOWE.
Comme tu voudras, mon garçon, tu es le maître, et puis je serai près de toi, et je te donnerai des conseils pour ajuster.
LORD DERBY, à part.
Parbleu ! il n’y a que ce moyen-là. Faisons un échange (Prenant un des billets dans sa poche, et le tendant à Fardowe.) Venez vite ; car le maître des cérémonies va appeler les numéros.
(Roulement de tambour.)
LE MAÎTRE DES CÉRÉMONIES, tenant une feuille de papier.
Le numéro un.
LORD DERBY.
C’est moi, monsieur.
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