< Page:Scribe - Théâtre, 17.djvu
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
CÉLINE.
Absolument Sans cela, je me fâche, et ; je ne-réponds pas.
THÉOBALD.
Eh bien ! j’obéirai, Céline. Mais souvenez-vous… (Céline lui tourne le dos.) Souviens-toi…
CÉLINE.
À la bonne heure ! j’aime qu’on soit docile. Cela mérite une récompense : (l’embrassant) la voilà… En vérité, je crois, que tu t’éloignes ? Ne dirait-on pas que je t’effraie ?
THÉOBALD, à part.
Je n’y tiens plus. Il faut tout lui avouer… (Haut.) Céline…
(Il se lève.)
CÉLINE.
Quoi ?
THÉOBALD.
Je voudrais te parler.
CÉLINE.
Parle.
THÉOBALD.
Mais il ne faut pas que ta mère puisse m’entendre.
CÉLINE.
Eh bien ! ce soir, quand tu l’auras embrassée, quand elle se sera retirée dans son appartement, viens dans le mien. C’est un bon moyen, nous serons seuls.
THÉOBALD.
Non. Cela ne se peut.
Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.