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CÉLINE, bas à Théobald en lui passant la tresse de cheveux autour du cou.

Eh bien, Monsieur, puisqu’il le faut…


BERNARDET.

Le tableau est vraiment délicieux.


MADAME DE LORMOY, à Théobald.

Comment, tu ne la remercies pas ?


THÉOBALD, avec hésitation.

Je ne sais comment exprimer ma reconnaissance.


MADAME DE LORMOY.

Embrasse-la ; c’est bien le moins.


CÉLINE, bas à Théobald.

Je vous le défends.


THÉOBALD.

Je n’ose pas.


MADAME DE LORMOY.

Comment ! tu n’oses pas. (À Bernardet, en riant.) Il n’ose pas. (Se tournant du côte de Théobald qu’elle encourage à embrasser Céline.) Allons…


CÉLINE, à Théobald, sans le regarder.

Allez donc, Monsieur, maman vous regarde.

(Théobald l’embrasse.)

MADAME DE LORMOY.

C’est fort heureux !… (Prêtant l’oreille.) Qu’entends-je ! une voiture qui entre dans la cour.


BERNARDET.

C’est une autre surprise que nous lui ménagions. J’ai été avertir la jeune baronne, celle qu’il aimait, et la voilà.


THÉOBALD.

Ô ciel !

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