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LÉONARDE.

Vous voilà donc enfin, mesdemoiselles.


BLANCHE ET LES AUTRES, à Isabelle.
Air : O Peacator dell’ Onda.

Vous nous voyez confuses
Devant vous,
Et demandant excuses
À genoux.

(Montrant Léonarde.)

Ah ! calmez son courroux,
Calmez, calmez notre maîtresse.
Vous voyez notre détresse ;
Priez tous
Pour nous.


ISABELLE.

Relevez-vous, mes bonnes amies, je me charge d’obtenir votre pardon, et vous emmène toutes à la cour, pour assister au mariage de Blanche et de Fernand.


PHILIPPE.

Je demande à travailler au repas de noce, et l’on reconnaîtra, j’espère, les principes de la bonne école.


FERNAND.

Comment, il serait vrai. Elle est pour moi. Ah ! Madame, je vous en supplie, que tout le monde en ait aussi. (Montrant Léonarde.) Donnez celle-là à mon gouverneur.


LÉONARDE.

Eh ! de quoi se mêle-t-il ?


ISABELLE.

Quant à vous, seigneur Ramirez, quoiqu’on ne

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